Une petite école aux portes du désert

Dans le grand Sud marocain, l'urgence pour aider les enseignants à assurer les cours dans leur école est triviale : il faut qu'ils aient de l'eau, mais aussi que leurs salles de classe ne disparaissent pas sous des tonnes de sable !

Humanitaire et Développement

Lieu
Zagora, Maroc

Parrain
Jean-Pierre Foulon

Dotation
2 000 €. au Comité du 04/07/2006

Porteur du projet

Association des parents et tuteurs d'élèves de l'école El Amal

«Pour tous les enfants de la ville, il est très important que l'école puisse continuer à fonctionner dans de bonnes conditions. Cela signifie notamment de tout faire pour éviter son ensablement et pour sécuriser son accès à l'eau.»

Jean-Pierre Foulon

Zagora : pour de nombreux touristes et amoureux des grands espaces, cette ville représente l'ultime destination du Sud marocain ou, à l'inverse, le point de départ de l'aventure méharée. Située au bord du Drâa, oued descendant tout droit du Haut Atlas, elle est en effet la dernière grande oasis avant de s'engager sur les pistes du Sahara. Au sud de Zagora, les derniers palmiers laissent la place aux grandes dunes de sable et les panneaux routiers indiquant «Tombouctou» mentionnent un nombre de jours, plutôt que des centaines de kilomètres…
Idyllique pour certains, ce paysage reste toutefois rude à vivre au quotidien, d'autant que le désert, ici comme sur ses franges sud, a tendance à avancer un peu plus chaque année. Pour les habitants de la région, la vie est un combat quotidien contre le sable (qui s'infiltre partout lors de chaque tempête) et pour la préservation de la ressource en eau.

Aide franco-marocaine

Accueillant des enfants de tous âges, l'école El Amal n'échappe pas à cette situation. Depuis une dizaine d'années, elle fait difficilement front à la sécheresse qui augmente dans toute la région et peine à trouver les fonds nécessaires pour lutter contre l'ensablement qui la menace.
Une association de droit marocain, créée par des parents et tuteurs marocains et français des enfants de l'école, s'est donc constituée pour l'aider à entreprendre les travaux nécessaires pour protéger les lieux de l'ensablement et leur assurer un accès à l'eau.
L'aide de 2 000 euros de la fondation Veolia servira à financer en partie la création d'un miniréseau d'eau potable, afin qu'enfants et enseignants n'aient plus à endurer des journées entières sans eau.