Améliorer la protection des plus petits

Privés de tout soutien, victimes de mauvais traitements ou d’exploitation sexuelle, dans le monde, ce sont plus de 500 millions d’enfants qui sont ainsi oubliés ! À Madagascar, depuis plusieurs années, l’association Enfants du monde se mobilise à Mahajanga, ville particulièrement défavorisée du nord-ouest de l’île.

Social et emploi

Lieu
Mahajanga, Madagascar

Parrain
Jean-Philippe Riehl

Dotation
69 000 €. au Comité du 06/12/2005

Porteur du projet

EMDH (Enfants du Monde-Droits de l'Homme)

«  L'échec du projet initial n'a en rien entamé la détermination de l'association qui s'est tournée aussitôt vers une nouvelle action. C'est avec conviction et enthousiasme que je souhaite soutenir la réhabilitation de l'école de Mahajanga. Par ailleurs, l'association bénéficiant d'un contrat cadre de partenariat avec l'Union européenne, elle fait l'objet d'audits approfondis tous les trois ans. Une garantie supplémentaire de sérieux ! ! »

Jean-Philippe Riehl

Le 20 novembre 1989, l’assemblée générale de l’ONU adoptait la Convention Internationale des droits de l’enfant. Depuis cette date, l’association Enfants du monde - Droits de l’Homme (EMDH) a pour objectifs de faire connaître la Convention, de sensibiliser l’opinion publique, de former des professionnels de l’éducation et de l’enfance et éventuellement d’agir pour la faire respecter.
En 2003, le prix des Droits de l’Homme de la République française récompensait l’action d’EMDH à Madagascar. Depuis plusieurs années, l’association y développe en effet un programme global en faveur de l’enfance afin de contrer une misère grandissante. Son ambition est d’éviter la marginalisation des enfants en situation précaire.

La carte de la prévention auprès des plus jeunes

Ce programme s’articule autour de trois thèmes majeurs : la mobilisation des instances associatives et institutionnelles, le développement des actions de prévention avec les associations locales et le renforcement de l’accueil préscolaire public. Un premier bilan atteste de résultats très positifs. Plus de 500 enfants participent chaque semaine aux activités scolaires, une cinquantaine d’animateurs ont été formés et plus de 2400 enfants possèdent enfin un acte de naissance, élément indispensable pour être reconnu par l’État malgache et avoir droit à l’éducation et aux soins. EMDH a enfin permis l’émergence d’une Commission des droits de l’enfant, à laquelle participent 50 associations et institutions malgaches.
Aujourd’hui, l’association insiste sur le volet «éducation préscolaire» du programme. Aux neuf centres dispensant gratuitement une éducation précoce aux tout-petits, viendra s’ajouter la construction de trois maisons supplémentaires, en partie grâce à la contribution financière de 69 000 euros de la fondation Veolia. En parallèle, les mamans pourront profiter du temps où leurs enfants sont pris en charge pour suivre elles-mêmes des cours d’alphabétisation. Ce projet générera douze emplois d’assistants maternels et d’éducateurs.